Le prêt immobilier simulation
Le prêt immobilier simulation donne un premier aperçu de ce que sera la situation financière de l’emprunteur une fois le crédit accordé. Il permet également d’évaluer si oui ou non le projet est réalisable. Avant toute démarche, il est conseillé de procéder à un prêt immobilier simulation non seulement pour avoir une petite idée des conditions financières mais aussi pour noter les différentes options qui se présentent. Le prêt immobilier simulation s’avère également essentiel pour comparer les offres des différentes institutions de crédit.
Les principaux outils de simulation
Il existe différents types de simulateurs mais les plus importants pour le prêt immobilier simulation sont les suivants :
Le simulateur du taux d’endettement : ce taux évalue la part du remboursement dans le budget.
Le simulateur du taux effectif global : ce taux permet d’évaluer le coût réel de l’emprunt. Son mode de calcul a été défini par l’Union Européennes dans un souci de faciliter les comparaisons.
Le simulateur du taux d’amortissement : le tableau d’amortissement qui en ressort permet d’avoir une visibilité concernant l’évolution du remboursement.
Le simulateur du capital maximal : il permet de connaître le montant maximal que empruntable en fonction des mensualités et de la durée.
La simulation qualitative : anticiper l’évaluation du dossier par l’établissement de crédit
Le prêt immobilier simulation ne se limite pas à l’évaluation numérique du dossier de l’emprunteur. Des critères qualitatifs sont également intégrés dans l’étude préalable du projet immobilier. Il convient d’anticiper le comportement de celui qui traitera la demande pour optimiser les chances d’obtenir le prêt.
La constitution d’un dossier de demande de prêt doit se faire avec le plus grand soin. L’organisme cherchera par tous les moyens des indices qui révéleront le risque d’insolvabilité de son client.
L’apport personnel doit être au moins égal à 10% de la valeur du bien immobilier ; ce montant n’intègre ni les frais de notaires et les garanties. Ce dernier traduit la capacité d’épargne du demandeur et assure une meilleure couverture de l’institution de crédit.
Le taux d’endettement idéal est de 25% du revenu net annuel. Plus ce dernier est faible plus l’établissement de crédit est confiant sur la capacité de l’emprunteur à respecter le remboursement de ses échéances.
La nature du contrat de travail et l’ancienneté dans son emploi contribue à l’évaluation de la régularité et de la stabilité des revenus. Ainsi un CDI sera préféré à un CDD et une ancienneté de dix ans sera appréciée par rapport à une période d’essais. Depuis le début de la récession économique, de plus en plus d’organismes prennent également en compte l’ancienneté de l’emprunteur dans sa fonction.
Le comportement financier doit être cohérent et excellent. Généralement, l’établissement de crédit demande les relevés bancaires des précédents mois. La capacité d’épargne sera également évaluée.
La durée de l’épargne ne doit pas être trop longue pour réduire les risques d’insolvabilité.
L’objet de l’achat doit être pertinent : le choix de la localisation géographique, l’ampleur et la nature des travaux doivent toujours faire l’objet d’explications auprès de l’organisme.